Au coeur de la Dombe, difficile de ne pas évoquer les oiseaux d'eau, au parc on les trouve à chaque détour de chemins.
Canard carolin ( Aix sponsa )
On le rencontre principalement sur les côtes est et ouest des États-Unis où il fréquente lacs et marais. Cette espèce a besoin d'arbres pour nidifier puisque les œufs sont pondus dans une cavité d'arbre.
Un naturaliste du 16° sc pensait d'ailleurs que c'est l'ouverture des fruits des arbres qui faisait naître les carolins qui tombaient ensuite à l'eau. Une légende qui a un fondement puisque nichant dans les cavités d'arbres, les poussins sortent de cette cavité pour se jeter dans le vide et tombent directement dans l'eau sans se blesser.
Il se nourrit de glands, noisettes, graines et plantes aquatiques.
Canard mandarin ( aix galericulata )
Dendrocygne fauve ( Dendrocygna bicolor )
Le Dendrocygne fauve a une immense aire de répartition, il se rencontre en Amérique du sud, Afrique et Asie du sud.
Filigule morillon ( Aythya fuligula )
Le 1er nid Dombistes de cette espèce ( découvert en 1952) fut également le 1er nid français. Puis à partir de 1963 ( date à laquelle un couple a élevé 7 poussins dans le parc de Villard), ce canard s'est progressivement implanté dans la région;
Nette brune ( Netta erythrophthalma )
originaire du sud de l'Afrique, ce canard se nourrit de végétaux et crustacés
Flamant de Cuba ( Phoenicopterus ruber )
Spécifique aux Caraïbes et Galapagos, ce flamand tire sa couleur rose foncé de sa nourriture : des crustacés.
Oiseau très social, il vit à tous les stades de sa vie en colonies importantes et particulièrement bruyantes.
Mesurant de 1,2 à 1,4 m pour une envergure jusqu'à 1,65 m, il peut peser jusqu'à 2,4 kg.
Cygne sauvage ( cygnus cygnus )
Grue cendrée ( Grus grus )
Comme pour de nombreux oiseaux migrateurs, la grue dispose d'un territoire de reproduction et d'une zone d'hivernage. Le territoire de reproduction de la grue cendrée s'étend du nord et de l'ouest de l'Europe en passant par l'Eurasie et jusqu'au nord de la Mongolie, au nord de la Chine et à l'Est de la Sibérie. Les zones d'hivernage comprennent diverses parties du territoire français, de la pélinsule ibérique, du nord et de l'est africain, ainsi que du Moyen-Orient, de l'inde et du sud et de l'est de la Chine.
Grue demoiselle ( Anthropoides virgo )
D'origine elle nichait en grand nombre en Afrique, puis a régressé ensuite jusqu’au début du 20ème siècle. Elle se reproduit actuellement en Europe de l’Est : Roumanie, Caucase, anciens territoires de l ‘URSS et Mongolie. Pour l’URSS les dernières estimations donnent une population approchant 60 000 individus. Une estimation globale de plus de un million d’individus est donnée par les ornithologues
Oiseau très élégant, elle mesure 1 m pour un poids de 2,5 kg et une envergure de 1,65 m. Elle se nourrit d'insectes, amphibiens et végétaux.
Elle niche dans les champs cultivés ou dans les pâturages. Il lui faut en tout cas une végétation assez clairsemée et les individus européens semblent apprécier les zones connaissant une assez forte activité agricole sauf lorsqu'elles sont en période de reproduction.
Grue caronculée ( Bugeranus carunculatus )
Cette grande grue de plus de 1,7 m peut peser jusqu'à 9 kg
C'est la grue Africaine qui a le plus souffert de la destruction de son habitat car elle est très dépendante des zones humides. Il n'en resterait que 13 à 15 000 à l'état sauvage.
Son régime alimentaire est assez varié avec : tubercules, végétaux aquatiques, insectes, escargots, grenouilles et petits vertébrés.
Manchot de Humboldt ( Spheniscus humboldti )
Créée en 2004, la crique des manchots s'étend sur 10 000 m2. L'espace évoque les côtes du Chili où vivent les manchots de Humboldt
Ce manchot vit toute l'année dans une eau rafraîchie par le courant de Humboldt dont la température reste stable entre 13 et 17°
Sa population est très sensible aux phénomènes climatiques, entre autre à "El Nino" qui touche les côtes atlantiques environ tous les 5 ans. "El Nino" entraîne d'importantes perturbations dans les chaînes alimentaires et affecte les possibilités de nourrissage des oiseaux côtiers.
En 1982-83 la population totale de ces manchots fut réduite de 20 000 à 6 000 individus, mais en 95-96 ses effectifs étaient remontés à 11 000 oiseaux. En 1998 -99 El Nino ne laissa que 3 300 rescapés !!!!