
C'est un vrai régal de se promener dans les allées luxuriantes de ce parc que j'ai déjà visité en 2005.
Voilà la petite histoire du parc :
Cette végétation exceptionnelle remonte à plus d'un siècle. En 1876 la première tâche du nouveau maire de Villefranche sur Mer fut de faire creuser un réservoir d'eau douce d’une capacité de 20 millions de litres. Parfaitement intégré dans le site, ce lac artificiel de 7000 m2 est à l’origine de la végétation si dense et si diversifiée du Cap-Ferrat. La rocaille artificielle d’où s’écoule la cascade du bar du Zooparc fut réalisée à la même époque. Le site, de plus en plus fréquenté, devînt un quartier d'excursion des familles venues de Nice et de ses environs, apportant exotisme et bien-être loin de la ville et de la pollution. Ce n’est qu’en 1950 que l’on vît arriver les premiers oiseaux et primates apportant à la flore, la faune qui lui manquait. Depuis, le Zooparc ne cesse de se développer et réussit à investir tous les ans dans de nouvelles réalisations.

Certains de ces animaux ont déjà été présentés sur la page de St Jean Cap Ferrat en 2005, mais aussi sur les pages de Peaugres ou du Jardin des Plantes, vous y retrouverez tous les renseignements sur leur mode de vie.
Chauve Souris Roussette d'Egypte (rousettus aegyptiacus)

La roussette d'Egypte vit en colonies de plusieurs centaines d'individus au fond des grottes et des vieux édifices. Elle se nourrit de fruits comme les dattes, les mangues, les goyaves dont elle recrache les parties fibreuses. A St Jean Cap Ferrat elles sont 93 à vivre dans une grotte spécialement conçue pour elles, mais aussi pour les visiteurs. En effet les chauves souris ne sont actives que la nuit, on a donc changé leur rythme de vie. La journée la grotte est plongée dans le noir et les animaux sont très actifs. La nuit la grotte est éclairée par 3 spots à iodure métallique qui recréent le spectre solaire. Les animaux se croient en pleine journée et dorment dans des recoins de la grotte.
Bassin des flamands, pélicans, ibis et autres oiseaux d'eau

Ibis sacré ( Threskiornis aethiopicus )

Les anciens Egyptiens admiraient l’ibis sacré. Ils l’apprivoisèrent et en firent le dieu Thot, symbole de l’éloquence et du savoir. L’ibis sacré gardait les temples et faisait l’objet d’un culte fervent. La population d’ibis sacrés est en forte diminution sur les bords de la mer Caspienne et à l’est de la mer Noire. En revanche, cet oiseau est encore bien présent en Afrique et à Madagascar. Hôte de toutes les zones humides, il était autrefois abondant le long du Nil. Il a aujourd’hui disparu d’Egypte pour des raisons inconnues.

Un petit lapin à oreille tombante


Les stars de l'objectif : les maki cattas, c'est toujours un véritable régal de les prendre en photo, en plus dans un tel cadre de verdure c'est merveilleux




Mara ou lièvre de Patagonie ( (dolichotis patagonum)

Nandou ( rhea americana )

Oiseau inapte au vol, le nandou vit en Amérique du Sud. Ce continent n’accueille que deux espèces de ratites, le nandou d’Amérique (Rhea americana) et le nandou de Darwin (Pterocnemia pennata). Les nandous sont plus petits que l’autruche mais ont des ailes plus grandes.
Pélican blanc (pelecanus onocrotalus)

On le trouve du sud-est de l'Europe jusqu'en Asie dans les marais et les lacs peu-profonds. Son nid est simplement constitué d'un amas de branchage dans un arbre. Il mesure en moyenne 1,60 m de long pour une envergure de 2, 80 m. Il diffère du pélican frisé par la blancheur de son plumage, par une tache rose nue autour des yeux et des pattes roses. Les oisillons sont gris et ont un duvet gris Plus de 50% des pélicans blanc vivent dans le delta du Danube. Ils migrent sur des courtes distances en hivernant dans le nord de l'Afrique. Le pélican à un vol majestueux, son bec étant en arrière comme pour le héron.
Petite chèvre domestique


Panthère ( Panthera Pardus )

Actuellement, on classe les panthères en vingt sous-espèces mais de grands spécialistes des félins pensent désormais que cette classification est obsolète et que la majorité de ces sous-espèces ne sont pas valides, huit ont été proposées au lieu des vingt actuelles


Les cas de Panthères noires ne sont pas particulièrement rares.
Tout comme les lions blancs ou les tigres sans rayure, cela est du à une anomalie génétique. La panthère noire n'est en aucun cas une espèce à part. Cela s'appelle le mélanisme. La panthère noire produit plus de mélanine que la panthère tachetée, ce qui conduit à rendre son poil et sa peau plus foncés. Il faut toutefois préciser que l'on devine très souvent les rosettes sur la robe d'un panthère noire. ( source : Les Fauves du Monde)


Crocodile du Nil (Crocodilus niloticus)

Ours à collier (Ursus thibetanus)

elle est pas belle la vie ?

