Deux femelles addax, de magnifiques antilopes du Sahara, avaient donné le jour il y a un peu plus de 2 mois à « Hammada », un mâle, et à « Ténéré » une jolie femelle. Si la croissance d’Hammada se passait sans problème, il a fallu compléter l’alimentation de la femelle, qui ne grossissait pas. Elle tétait assez de lait pour vivre, mais pas pour grandir dans de bonnes conditions. Elle a ainsi reçu pendant plusieurs semaines un biberon matin et soir. La maman n’étant pas très conciliante ! Car il a fallu la séparer d’elle pendant quelques minutes, pour que le nourrissage puisse être effectué sans danger pour les humains. Le repas terminé, elle retrouvait sa mère pour son plus grand plaisir. Ténéré et Hammada mangent désormais de la nourriture solide : herbe, granulés, foin… tout comme les grands 

Toujours dans le parc voiture, rendez vous avec les hippos, mais pas trop longtemps car ces braves et débonnaires animaux ont néanmoins une certaine tendance à charger tout ce qui se trouve dans leurs champs de visions. Comme dirait Prosper Mérimé " Toréador prend garde, un oeil noir te regarde"

Allez direction le parc à pied, chez les rapaces dans l'enclos des Harfangs des Neiges, 2 petits poussins y sont nés. Bon petits comme ça c'est pas des plus esthétiques, mais une fois adulte ils perdront ce duvet gris noir pour afficher un superbe plumage blanc moucheté de noir.

 Saïmiri à tête noire ( Saïmiri sciureus boliviensis)

Appelé aussi : singe-écureuil, il mérite son surnom car il gambade à quatre pattes dans les arbres tout comme notre le petit rongeur de nos forêts. D'où une certaine difficulté à les prendre en photo, on a pas le temps de bien se régler qu'ils sont déjà partis sur une autre branche.

 On retrouve les saïmiris en Amérique, plus précisément dans le forêts tropicales chaudes et humides de l'Amérique centrale et de l'Amérique du Sud. Ils s'étendent du bassin Amazonien jusqu'à la cordillère des Andes où ils atteignent l'altitude de 2150 m.

Ils vivent dans la voûte des grands arbres, à 30 ou 40 m du sol. Les saïmiris visitent aussi les berges des fleuves là où la voûte des arbres descend se mêler dans un fouillis de lianes. Ils ne descendent jamais au sol, seulement pour boire et à moins d'être très nombreux.

Les saïmiris mangent principalement des fruits et des insectes mais ils mangent aussi des mollusques, des grenouilles arboricoles, des araignées, des bourgeons succulents, des graines et même des petits oiseaux. Ils sont donc omnivores. Ces primates utilisent toujours les mêmes voies de passage dans leurs quêtes de nourriture.

Sa queue, contrairement à celle des autres singes, n'est pas utilisée comme cinquième main. Mais à quoi peut-elle bien servir? :  comme manteau, de châle, d'écharpe, c'est à dire que l'animal l'enroule autour de son corps pour se protéger du froid.

La tête du saïmiri est bien développée : de tous les primates, c'est celui dont le cerveau est le plus lourd par rapport au poids du corps proportionnellement, deux fois plus que chez l'homme!!!

Saki à face blanche ( Pithecia pithecia)

Les sakis sont les singes d'Amérique du sud qui ont le dimorphisme sexuel le plus marqué. Ainsi, alors que la femelle a un pelage complètement gris, le mâle est noir avec une face blanche.

Les sakis vivent en couples fidèles. Les petits qui naissent sont gris, comme leur mère. ils le resteront s'il s'agit d'une femelle. Dans le cas d'un mâle, le changement de couleur commence à 2 mois.

 

 Pas facile de photographier les petits, ils restent bien cachés dans les épais poils de leur mère, et ne pointent que rarement le bout de leur nez, alors il faut attendre et encore attendre avant d'avoir la chance de les apercevoir...

 

 

 

 

 

Bon un lama ce n'est pas rare en parc animalier, et des plus faciles à prendre en photo, mais avouez que celui là je ne pouvais pas le rater....

 

 

 

 

Suricate ( suricata suricatta) - appelé aussi " sentinelles du désert"

 

 

 

Le Suricate vit à l'état sauvage spécifiquement dans les plaines dégagées, sablonneuses et arides d'Afrique du Sud. On le trouve régulièrement en bordure du désert du Kalahari. Il forme des colonies pouvant atteindre une trentaine d'individus, ce qui correspond au regroupement de plusieurs familles.

 

 

Il est diurne, et  aime prendre des bains de soleil près de l'entrée de son terrier. Il se dresse aisément sur ses pattes postérieures pour observer les alentours car il craint les petits carnivores mais aussi et surtout les rapaces. Sa vivacité exceptionnelle lui permet d'échapper aux attaques des serpents. Il arrive même à les fatiguer et à les tuer en s'attaquant à leur tête.

 

 

 

Leur vie en groupe est très poussée puisqu'ils communiquent entre eux sans arrêt (échange d'informations sur les dangers alentours) en poussant toutes sortes de cris. On dit qu'il jacasse.

Son terrier est constitué d'une galerie au bout de laquelle se trouve une chambre couverte d'herbe.

Il préfère utiliser les terriers déjà creusés par d'autres animaux, même s'il est capable de se construire son propre terrier. Dans le premier cas, il ne lui reste plus qu'à l'aménager ce qui simplifie bien les choses...

 

 

Son alimentation est constituée essentiellement d'insectes, de mille-pattes, de scorpions et d'araignées. Il se nourrit aussi de petits rongeurs, de petits oiseaux et de leurs oeufs, de serpents venimeux ou non, d'escargots, mais aussi de végétaux (racines, bulbes, feuilles) et de fruits.

La longueur du corps du mâle est de 35 cm et sa queue mesure 24 cm de long. Son poids est de l'ordre de 800 grammes.

 

 

 

La gestation dure entre 10 et 12 semaines. Habituellement, naissent entre 2 et 4 petits.

Ils sont sevrés entre 4 et 6 semaines, tètent pendant 8 à 12 semaines avant de savoir se nourrir seuls. Ils atteignent leur taille adulte à 6 mois et ils sont aptes à la reproduction à l'âge d'environ un an.

 

 

Ce sont des animaux très propres puisque tous les membres d'un même groupe déposent leurs excréments au même endroit.

 

 

 

 

Et voici Crocus, un jeune tapir terrestre né le 17 juin 2006. La maman, Violette, et le papa, Indie, sont tout fiers de cette naissance. En effet on enregistre moins de 30 naissances par an de cette espèce dans les parcs animaliers ( de part le monde - source ISIS )

 

 

 

Le tapir est un animal solitaire qui vit dans des zones marécageuses d'amérique du sud. Il mange régulièrement la nuit a proximité des rives des fleuves où l'eau peut devenir un refuge en cas de danger (le tapir est un excellent nageur !). Les bébés sont tous tachetés, ce qui constitue un excellent camouflage. Le tapir est exterminé pour être mangé, pour son cuir et même simplement pour le sport ! Cependant sa principale menace reste la destruction de son habitat.

 

 

On dit que le Tapir à été le dernier animal à avoir vu le jour. En effet une légende raconte que ce mystérieux animal a été créé de le main de Dieu par erreur : avec une trompe semblable à celle de l'éléphant, un corps de porc, ses sabots de boeuf et ses pattes de rhinocéros, pas étonnant qu'on croit qu'il ait été créé par erreur...

 

 

 Les maki cattas : ils ont leur page rien que pour eux ( cliquer sur la photo ci dessus pour aller les voir) avec pas moins de 8 petits nés cette année, le groupe constitué de 8 mâles et 16 femelles s'est considérablement agrandi.